Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 16:28

Une sélection ascendante (bottom-up) ou descendante (top-down) :

 

Deux approches d'investissement sont utilisées par les gérants de portefeuille.

-        L’approche d'investissement dite descendante, ou top-down, consiste à analyser dans un premier temps les tendances macro-économiques pour ensuite se focaliser sur les fondamentaux de l'entreprise. Elle prend ainsi en compte les indicateurs économiques nationaux et internationaux tels que le taux de croissance du PIB, l'inflation, les taux d'intérêts, les taux de change, la productivité et les prix liés à l'énergie. Elle se concentre enfin sur l'analyse sectorielle ou régionale du chiffre d'affaires total, des niveaux de prix, de l'effet des produits concurrents, de la concurrence étrangère, et de l'entrée et  sortie des concurrents du secteur. L'approche top-down s'attache à comprendre les cycles macro-économiques et industriels dans lesquels évoluent l'entreprise. Il est aussi important de mentionner que la détention de titres auprès de banques traditionnelles se compose essentiellement  de titres issus de secteurs cycliques. Ces valeurs ont tendance à connaître une croissance  des ventes et des bénéfices durant les périodes d’expansion économique et donc le rendement de vos actions. À l’inverse, en période de récession, les ventes et profits devraient décroître, et la valeur des actions se stabiliser, voire chuter. Déterminer la valeur future d’une entreprise cyclique ainsi qu'analyser l’environnement économique et sectoriel de l'entreprise constitue une priorité pour les gérants.

 

-        La méthode d'investissement inverse, à savoir celle du bottom-up, privilégie une approche ascendante du processus d'analyse. Elle ne se focalise pas sur les cycles de marché ou économiques. Elle garde pour priorité l'analyse des titres pris individuellement et la sélection d'une entreprise spécifique plutôt que son secteur ou la région dans laquelle elle opère. Elle se concentre sur les rapports de recherche, la stabilité financière, les produits et services de l'entreprise. Les entreprises visées sont essentiellement celles dont le cours en Bourse est sous-évalué par les investisseurs et qui disposent d'un potentiel de croissance indépendant de l'évolution macroéconomique.

 

analyse macro micro selec

 

L'objectif d'une politique de gestion constante, sans biais ou apriori, est de permettre de surperformer les marchés financiers aussi bien en période de baisse que de hausse et de délivrer une performance sur le long terme. L'intérêt est ici d'éviter les extrêmes et protéger l'investisseur contre la volatilité des marchés et de la valeur des titres.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 15:54

En règle générale, il est nécessaire de prendre en compte les éléments suivants :

philosophie d'investissement selec

 

Processus d'analyse :

Deux méthodologies, l'analyse fondamentale et l'analyse technique, sont employées par les gérants afin de déterminer les entreprises à sélectionner et déterminer leur valeur intrinsèque. L'analyse technique est utilisée pour décider des points d'entrée et de sortie. L'analyse fondamentale permet quant à elle de réduire l'univers des titres aux meilleures entreprises.

 

L'analyse technique

Elle n'est pas développée dans cette section. Cette analyse considère que toutes les informations sont reflétées dans le prix des titres. L'aspect psychologique de l'investisseur se reflète dans les tendances boursières et l'évolution des prix. Il reconnait les modèles chartistes fondés sur l'étude des graphiques et des tendances. L'analyse technique ne se préoccupe ainsi pas de la valeur des titres.

 

L'analyse fondamentale

L'analyse fondamentale d'une entreprise se porte sur l'étude des comptes et des résultats des entreprises, d'un secteur d'activité ou d'une zone géographique. Il importe d'analyser le management et ses avantages compétitifs, ses concurrents et marchés. Elle est basée sur des données historiques et présentes, mais avec pour ultime but de réaliser des prévisions financières.

Cette méthodologie se fonde sur une mauvaise interprétation de la valeur de marché des entreprises reflétée en Bourse. Ces titres mal évalués par les investisseurs sont à terme destinés à se rapprocher de la valeur réelle de l'entreprise. La réalisation des bénéfices se fera sur l'anticipation et la réévaluation du prix de marché. Si la valeur intrinsèque est plus élevée que le prix de marché il est recommandé d'acheter, si elle est égale au prix de marché il est conseillé de maintenir sa position, si elle est inférieure au prix de marché il est recommandé de vendre.

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 10:27

DSCF5179L'exigence de s'enregistrer à la SEC (Securities Exchange Commission)

 

Une nouvelle ère de réglementation semble s'être immiscée dans l'univers des hedge funds comme en témoigne par exemple les déclarations de la SEC aux États-Unis et la ratification de nouvelles lois destinées à encadrer les fonds.

 

Cet enregistrement s'applique aussi bien aux conseillers en investissement qu'aux fonds privés. Ils doivent ainsi s'enregistrer à moins qu'ils ne rencontrent les exigences suivantes :

  1. des actifs sous gestion inférieurs à 25 millions de dollar

  2. croisent la définition de conseiller financier de taille moyenne

  3. satisfont à l'une des exclusions ou exemptions inclus dans la loi

 

A noter que seuls les conseillers avec moins de 15 clients sont exempts d'enregistrement à la SEC.

Les conseillers en investissement des fonds privés qui restent non enregistrés devront garder à la disposition de la SEC les mêmes informations demandées aux conseillers enregistrés si la SEC le juge nécessaire, dans l'intérêt du public et de la protection des investisseurs.

 

Conséquences de l'enregistrement de la SEC

 

Il en résulte une plus grande nécessité de conformité et des coûts plus élevés pour les gérants de fonds. Ces derniers devront en outre divulguer les informations suivantes :

 

  1. Les actifs sous gestion

  2. Les conflits d'intérêt

  3. Le niveau de levier et d'endettement

  4. L'exposition aux risques de contrepartie et aux risques de crédit (y compris les positions hors bilan)

  5. Les positions d'investissement

  6. Les processus d'investissement et la valorisation des actifs

  7. Les types d'actifs tenus

  8. Les arrangements privés, la correspondance

  9. Toute autre information que la SEC juge nécessaire

Partager cet article
Repost0
3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 14:55

La constitution du portefeuille consiste dans un premier temps en la mise en place d'une stratégie en accord avec la philosophie d'investissement.


Le cœur philosophique de tout investissement en actifs peut être résumé comme suit :

 

coeur philo selec

Partager cet article
Repost0
3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 14:36

DSCF5179Le rôle de l'administrateur

 

L'après 2008 impose une complexité opérationnelle croissante. Face aux changements règlementaires, l'intervention d'une troisième partie est indispensable au développement d'une infrastructure pouvant répondre, anticiper et préparer la divulgation d'informations conformes aux exigences de due diligence.

 

L'administrateur met ainsi à la disposition de ses clients une large gamme de rapports fiables dans les délais impartis. Ils facilitent la révision des processus de backoffice, améliorant l'efficacité des automatismes technologiques et l'intégration des données entre les systèmes de comptabilité de portefeuille et celui des investisseurs. Il se préoccupe aussi des rapports de taxes et impositions, des outils de reporting pour l'investisseur, et du rapprochement des comptes avec le dépositaire ou  le prime broker.

 

Dans le cas où les conseillers réalisent par voie électronique les déclarations et fournissent un accès aux investisseurs à travers un portail web, l'administrateur doit inclure une description détaillée de l'accès sécurisé aux applications disponibles, de l'administration des mots de passe, et des mesures de confidentialité.

Partager cet article
Repost0
19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 13:20

 

  • Gestion du risque – Une part intégrale du processus d’investissement

                        -  Construction du portefeuille tenant compte de la diversification

                        -  Système de gestion du portefeuille

                    - Indice de référence (Benchmark) pour suivre l'exposition au risque

                     (hebdomadaire)

                        - Réalisation d'une fiche pour l'attribution des performances (mensuelles)

  • Contrôle du risque – Conduit à trois niveaux indépendants

Niveau 3 : Audit Interne (le nombre de personnes consacrées à cette activité est déterminant)

 

Niveau 2 : Risque, performance et contrôle permanent de la conformité

 

                        - Une équipe de gestionnaires et une équipe locale

                        - Contraintes pré – commercialisations

                        - Gestion des risques

 

Niveau 1 : Équipe d'investissement / Trading desk / Middle office

 

                        - Meilleure politique d’exécution

                        - Surveillance des positions

                        - Utilisation de logiciels d'évaluation des risques

 

Modèle de Gestion des Risques

 

photos selec

 

 

Finalement, après chaque événement boursier ou économique majeur, il s'agit de se poser les bonnes questions sur la composition de son portefeuille et de les transmettre à son conseiller ou gérant de portefeuille.

  • La stratégie doit elle être poursuivie ? A t-elle fait ses preuves ? La diversification doit elle être reconsidérée ?

  • Le portefeuille est-il directement exposé aux risques classiques de portefeuille ? Ces risques ont ils été identifiés ?

  • Les opportunités actuelles sont elles pleinement exploitées ? Quels risques nouveaux impliquent elles ?

Partager cet article
Repost0
19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 13:14

      4.    La gestion des risques

 

Il est nécessaire d'identifier et de comprendre les risques induits par chaque classe d'actifs. Le contrôle des risques repose sur un contrôle rigoureux et indépendant. Il doit avant tout se poser lors de la négociation du contrat et être incorporé dans le processus d'investissement – gestionnaire de fonds, équipes d'investissement disposant d'une vision managériale en plus des compétences analytiques traditionnelles... La prise en compte des propriétaires des avoirs doit aussi se refléter dans la mise en œuvre de comptes gérés ; ces derniers ont également pour objet de faciliter le développement de nouveaux produits sur mesure pour des clients institutionnels, des family offices, des gérants indépendants et des investisseurs tout en favorisant la transparence des portefeuilles.

 

alloca prim alloc sec selec

Partager cet article
Repost0
19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 13:00

      2.    La motivation pour une performance de long terme collective

  • Une recherche maison fondamentale intégrée à la structure et garantissant la sélection des meilleurs fonds et titres, l'anticipation des fluctuations de marché (l'objectif recherché est de réaliser des performances dans tous les cycles de marché) ;

  • Un accès privilégié au management de l’entreprise, qualifiant le professionnalisme de l'équipe, son implication et un suivi sur le long terme.

      3.    Une structure organisée et complète

  • Il est indispensable de se renseigner sur l'organisation de la structure, les établissements financiers partenaires et les banques dépositaires des fonds.

 

2 selec

 

Partager cet article
Repost0
18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 14:21

DSCF5179L'expansion de l'utilisation des indices de hedge funds, en tant que véhicules d'investissement, est liée à leurs caractéristiques de transparence, de gestion du risque et du faible niveau de frais prélevé comparé aux produits de substitution que sont les fonds de fonds. Cela a amené les Autorités des Marché Financiers, François Lhabitant et le Hedge Funds Center à s'interroger sur la viabilité de ces indices.

 

En effet, les études du Hedge Funds Center de Londres et de François Lhabitant mettent en évidence les caractéristiques des indices élaborés par les différents fournisseurs de l'industrie. Elles identifient les problèmes et les biais constitutifs aux indices comparant leurs compositions, leurs stratégies et leurs rendements.

 

 

Les biais

Prenant en compte le nombre et les critères de sélection des fonds considérés, le nombre d'indices et de sous-indices, la pondération et les rendements déclarés de ces mêmes indices, les problèmes clés se concentrent sur :

  • le biais de sélection des gérants, c'est-à-dire l'exclusion des fonds n'entrant pas dans les critères de sélection

  • le biais du survivant et des fonds disparus, à savoir l'exclusion des fonds connaissant de mauvaises performances ou en état de faillite

  • les biais liés aux bases de données pour ce qui est de la taille de l'échantillon

  • l'inexactitude des informations collectées ou transmises par les gérants

  • le biais d'auto-corrélation, c'est-à-dire de la non disponibilité de l'information sur une base continue (notamment en ce qui concerne certaines stratégies d'investissement qui sont susceptibles de subir des variations dans le temps)

  • le biais d'histoire instantanée (importation des performances passés)

  • le biais lié au choix d'une base de donnée (CISDM/MAR ; HFR et TASS ; HFR ; TASS ; CISDM/MAR et MSCI ; MSCI)

 

Les indices

Une autre étude, celle de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers), s'attache à démontrer que les indices de hedge funds peuvent être employés dans le cadre des directives UCITS, norme qualifiant les indices financiers. Cette étude s'attache à faire la distinction entre les indices investissables et les indices non investissables.

 

  • INDICES NON INVESTISSABLES

 

Les indices non investissables ont pour rôle de renseigner les marchés et les investisseurs sur une industrie prise dans son ensemble, les biais y sont admis, l'exigence moins pénétrante. Il ne seront ainsi pas transformés en produits d'investissement et ne comportent ainsi pas de risques pour l'investisseur final.

 

Ils sont aussi nommés « indices globaux » dans la mesure où ils incorporent plusieurs stratégies. Ces indices ne sont nullement représentatifs de l'univers des hedge funds, ils offrent seulement une vision d'ensemble de l'industrie et des indicateurs ou benchmarks de l'évolution de sa performance.

 

  • INDICES INVESTISSABLES

 

Pour ce qui est des indices investissables, la question s'est portée sur leur réelle représentativité. Cette remarque découle naturellement de l'univers des fonds que ces indices s'attachent à refléter, limité par leur nombre et l'historique des performances passées. L'intérêt içi est de présenter des stratégies ou des styles, des produits d'investissement destinés aux investisseurs, non pas de représenter l'industrie dans son ensemble. Les fournisseurs d'indices suivent scrupuleusement les préconisations de l''UCITS afin de limiter et d'éviter les biais largement répandus dans la classe d'indices précédente. Les indices investissables offrent comme avantage d'apporter des produits d'investissement adaptés aux considérations de l'investisseur.

 

L'UCITS

Pour qu'un indice soit éligible au sens de l'UCITS (Undertakings for Collective Investment In Transferable Securities), il doit apporter :

  • Transparence dans les méthodes de construction de l’indice (méthode de calcul, méthode de pondération, méthode de rebalancement, etc)

  • Diversification. Le portefeuille sous-jacent à l’indice ne doit pas être concentré sur un seul groupe d’actifs

  • Représentativité. L’indice, en tant que benchmark d’un marché particulier, doit fournir à ses utilisateurs des informations significatives et utiles sur ce marché

 

Limites indicielles

Encore, selon ce même article, les limites et problèmes posés par les indices actuellement présents dans l'industrie des hedge funds se rencontrent également dans les indices de marchés traditionnels, alors que ces derniers sont généralement acceptés par les investisseurs. Les portefeuilles dans les deux cas sont considérés comme pas représentatifs de leur marché et des performances dégagées.

 

Tout en remarquant que si le marché des capitaux fournis des données telle que la capitalisation boursière des entreprise, les hedge funds à l'inverse souffrent d'un manque criant de transparence et de communication des données concernant les actifs sous gestion.

 

Suggestions à l'investisseur

Les suggestions relevées par l'AMF pour la sélection d'indices de qualité et représentatifs de leur univers sont les suivantes :  

  • la transparence de la méthode
  • une méthodologie garantissant un degré élevé de représentativité ainsi qu’une classification précise des composantes (telle que l’analyse factorielle)
  •  une liquidité minimum des indices
  •  le caractère investissable des composantes des indices
  •  l’interdiction de pratiques telles que l’intégration d’un historique antérieur à la date d’introduction du fonds
  •  une information sur l’exposition aux facteurs de risque

 

En revanche, il est surprenant que cet article « valide » les biais trouvés, voire même les conforte, alors que tout un chacun le sait, les risques pris par les hedge funds ne sont en communes mesures égaux à ceux de la gestion passive. Si, à mon humble avis cette étude démystifie l'univers indiciel des hedge funds et nous permet d'y approfondir notre connaissance, il est indispensable de rester prudent et vigilant quant à ces affirmations:

 

  • « La transparence complète n’est pas toujours garantie ». Par exemple, si la composition complète des indices MSCI n’est pas accessible de manière gratuite aux investisseurs comment imaginer que ceux des hedge funds le soient.

  • «La transparence n’est pas un objectif en soit, mais simplement un moyen. Les investisseurs ont plutôt besoin de suffisamment d’information pour évaluer, avec un degré raisonnable de certitude, le profil de risque et de rentabilité d’une opportunité d’investissement ».

  • De même, il est écrit que « pour les indices de hedge funds, les rapports détaillés de performance et de mesures de risque basés sur les rentabilités passées peuvent constituer une alternative viable à une information détaillée sur les composantes des indices ».

  • «Les fonds défunts sont nécessairement exclus des indices de hedge funds investissables, dès la survenue de l’événement provoquant l’arrêt du fonds. L’exclusion des fonds défunts de l’historique total de performance distord cette performance de manière évidente, mais ceci n’est pas un problème, puisque cela ne se produit pas pour les indices de hedge funds investissables».

 

Sites référents :

 

Pour plus de renseignements, vous pouvez vous rendre sur le site du Hedge Funds Center de Londres : http://www.london.edu/facultyandresearch/researchactivities/hedgefundcentre.html et de l'AMF : www.amf-france.org

 

Ou directement sur les fournisseurs d'indices suivants :

 

Tuna Index : www.hedgefund.net

Van Hedge Funds : www.vanhedge.com

Hedge Fund Research : www.hfr.com

Zurich capital market : www.marhedge.com

CSFB/Tremont Index : www.hedgeindex.com

Hennessee Group : www.hennesseegroup.com

Altvest Index : www.altvest.com

 

Dont les indices investissables suivant: CS/Tremont, MSCI, HFR et S&P, Dow Jones et FTSE

Partager cet article
Repost0
18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 14:00

DSCF5179Mes précédents articles le mentionnait déjà, l'année 2008 fut redoutable pour les hedge funds en termes de remboursement après une année 2007 record en termes d'actifs sous gestion.

 

Les évènements 2008 portèrent à extinction des centaines de hedges funds, réalisant de piètres performances comparées à leurs objectifs initiaux, c'est-à-dire procurer des rendements absolus quelques soient les conditions de marchés. Ainsi, devant la difficulté des gérants à recouvrir les rendements promis et par conséquent à récupérer une rémunération satisfaisante indexée sur les profits (clause high water marks de 20% ou plus), certains se sont résignés à fermer leur fonds. Le risque est de voir ces anciens gérants réapparaitre dans de nouveaux fonds, et recommencer les mêmes erreurs que précédemment.

 

L'industrie des hedge funds d'avant crise se focalisait essentiellement sur la réalisation de rendements absolus. Celle d'aujourd'hui doit renouveler son modèle et se concentrer sur la gestion des risques.

 

Le 21 Juillet 2010 aux États-Unis, Barack Obama signait la loi Dodd-Frank sur la réforme de Wall Street et la protection du consommateur. Cette dernière sera effective à partir du 21 juillet 2011. Cette loi tend à contenir le risque lié aux services financiers à travers une réglementation plus stricte et l'accroissement de la sécurité des investisseurs.



Les hedge funds voulant survivre à cet environnement doivent démontrer une due diligence de qualité destinée à accroitre la transparence, la compréhension des stratégies relatives à l'industrie et les méthodes de gestion de risques en vigueur au sein du fonds.

 

 

Les différents types de risques

 

 

Les risques majeurs que les gérants peuvent affronter sont les suivants :

1 – Le risque de portefeuille - La volatilité récente du marché a exposé au grand jour certains des inconvénients de la technologie utilisée par beaucoup de hedge funds. Les systèmes en usage leur offrent seulement une vue dépassée (rapports de fin de journée) des risques et rendements. Ces systèmes de gestion de portefeuille ne permettent pas actuellement d'obtenir les informations sur l'exécution des transactions en temps réel. Ce manque de transparence ne peut aujourd'hui plus être toléré.


2 – Le risque de contrepartie - La banqueroute retentissante de Lehman Brothers en 2008 a fait rejaillir la notion de risque de contrepartie. L'intervention de plusieurs prime brokers est devenue une évidence pour nombre de fonds quelques soient leur taille. Pour attirer les capitaux et les retenir, un fonds doit maintenant démontrer qu'il a diversifié ses risques de contrepartie. La complexité opérationnelle et les coût induits dans la construction d'une plateforme multibrokers ne devrait pas être sous estimé. Au cœur de cette complexité est l'exigence de collecter et agréger les données sur les liquidités, les positions et les informations sur les transactions au travers de plusieurs dépositaires de fonds. Les infrastructures doivent être suffisamment flexibles pour supporter de nouvelles mesures de réduction des risques, tels que les structures tri-partite et les comptes gérés séparés. La diversification des contreparties est devenue aujourd'hui un argument important et condition pour attirer des capitaux.


3 – Le risque opérationnel - Le devoir de due diligence opérationnelle s'est renforcé depuis la crise. Un fonds doit montrer qu'il est en parfaite conformité avec les exigences requises par le back et le middle office. Le fonds doit travailler en totale transparence dans les domaines où il y a des conflits potentiels, tels que la valorisation et l'administration des fonds. Un troisième acteur indépendant devra prendre en charge ce genre de responsabilité et surveiller que les rendements fournis soient correctes.

Partager cet article
Repost0