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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 11:16

En tant qu'investisseur privé ou institutionnel, il est primordial de vérifier 4 points:

 

A.      L'équipe dédiée

-        Les gestionnaires de portefeuille doivent être engagés, expérimentés (track record prouvé dans leurs domaines) et établis au sein de la société de gestion


-        La connaissance de l'entreprise doit être au cœur de l'expertise offerte renforcée par une équipe de spécialistes (Investir dans des entreprises dont vous avez une compréhension profonde, sous différents angles, et dans un management dont vous faites confiance est un leitmotiv bien connu des analystes et investisseurs confirmés)


-        La hiérarchie des rôles est à établir dès que possible. Elle peut être résumée en trois niveaux majeurs :


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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 10:53

HPIM4064L'éclairage apporté dans cette section permet d'obtenir une compréhension globale et profonde de la gestion d'actifs et du processus d'investissement. Vous pouvez envisager de le suivre à votre tour pour investir sur les marchés financiers ou vous assister dans la préparation des entretiens avec votre conseiller financier ou gérant de portefeuille. Il vous permet ainsi d'élaborer vos questions avant toute décision d'investissement.

Pour réaliser votre propre conclusion, vous aurez besoin de comprendre les différentes étapes impliquées dans le processus d'investissement. L'abondance des graphiques vous offre une représentation simplifiée de la réalité et modélise les phénomènes complexes pour faciliter la compréhension de cet univers.

 

Lorsque l'on considère la gestion d'actifs, il convient de prendre en compte les éléments suivants avant toute décision d'investissement :

 

  • la relation commerciale : repose sur une confiance forte, une communication facile et régulière avec le gérant ou conseiller
  • des solutions fiscales optimales : les taxes et impositions imputent le rendement final du portefeuille
  • la transparence des frais : connaître les différents intermédiaires prélevant les frais et les taux négociés, vérifier les clauses attachées au contrat et le rendement net de frais du portefeuille  
  • la discrétion : la confiance est indissociable de la notion de confidentialité
  • la gestion : complexe et sophistiquée, elle doit être comprise et adaptée au profil de risque
  • le contrôle des risques : de portefeuille, opérationnels et de contrepartie
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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 15:00

La sensibilité des sujets traités dans ce blog impose de dresser un rapide mais nécessaire avertissement. Le contenu de ce blog n'est en aucune manière une incitation à investir, ni ne se prévaut de relever d'un quelconque conseil financier. Il n'est nullement une offre d'investissement ou la proposition d'un produit financier. Il n'y a aucune garantie que l'information incluse soit exacte, exhaustive et tenue à jour. Il fournit simplement un niveau élevé de compréhension de l'industrie des hedge funds, du family office et de la gestion d'actifs, appréhendant leurs différentes facettes en toute objectivité. Il devra par conséquent être lu avec attention et précaution.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 10:59

Vous retrouverez ci-dessous une liste de sites, magazines, journaux, blogs dont l'objet sera de vous informer sur l'économie, la bourse, les hedge funds, les family offices et la réglementation.

Cette liste n'est pas exhaustive, vous pouvez donc me faire des suggestions complémentaires.

 

 

QUOTIDIENS FRANCAIS

 

 

QUOTIDIENS ANGLO-SAXONS

 

 

BOURSE

 

 

 

HEDGE FUNDS

 

 

 

REGLEMENTATION

 

 

MAGAZINES INVESTISSEURS

 

 

RECHERCHE, ANALYSE ET NOTATIONS


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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 16:17

HPIM4064

Depuis quelques temps, la présence des family offices dans le paysage économique mondial est devenue extrêmement significative.

 

ORIGINE ET CONCEPT

Le concept de family offices, protecteur et gardien de la richesse, remonte considérablement loin dans le temps, au temps des croisades, des « trusts », et des grandes familles bancaires (les Médicis et les Rothschild).

Ce concept fut encore plus marqué durant la dynastie des Shang en Chine où des groupes d’individus servaient, protégeaient et préservaient la richesse des familles et de leurs membres à travers plusieurs générations.

Aujourd'hui l'un des modèles les plus reconnus du family office est celui des Rockefeller.

 

ROLE DES FAMILY OFFICES

Les family offices sont des sociétés de conseil en gestion de fortune privée et servent un réseau d'individus fortunés, defamilles et de fondations.

 

Ils offrent une solution complète pour gérer les finances et les investissements, ce qui inclue les budgets, l'assurance, les donations, les entreprises dont les familles sont propriétaires, les transferts de richesse multi générationnels et les services de paiement des taxes et de l'impôt. Ils se distinguent en ce sens des sociétés de gestion de fortune traditionnelle.

Bien que le niveau de service varie d'un family office à l'autre, la majorité investit lourdement dans des consultants, des bases de données et outils analytiques qui les aident à conduire la due diligence nécessaire sur les gérants de fonds ou à optimiser un portefeuille d'investissements en gardant comme priorité l'optimisation fiscale de ce dernier.

 

La majorité des family offices disposent d'une architecture ouverte quant à la sélection des fonds et des produits dispensés au sein de leur bureau. Cela leur permet de disposer d'une impartialité et objectivité totale vis-à-vis du conseil apporté à leur client. Les family offices procurent la meilleure répartition des placements entre la volatilité, la performance et les rapports de suivi.

 

EXPERTISES OFFERTES

L'expertise apportée par les consultants des family offices repose sur la gestion des investissements, la banque privée, la planification immobilière, la philanthropie, les conseils en assurance et en gestion des risques. Ils peuvent également proposer des services de conciergerie, en clair toutes les opérations privées dédiées à la gestion de l'argent et de la vie quotidienne des plus fortunés.

 

Les composantes du family offices sont ainsi:

  •          Conformité des taxes et impôts, Planifications et Préparations ;
  •          Politique d'investissement et Allocation d'actifs ;
  •          Stratégie de portefeuille et Sélection des gérants ;
  •          Comptabilité et Evaluation des portefeuilles ;
  •          Evaluation des performances liées à l'investissement ;
  •          Suivi des placements alternatifs (Hedge Funds, Immobilier, et Private Equity) ;
  •          Trading ;
  •          Tenue des comptes et Paiement des factures ;
  •          Rapports financiers ;
  •          Gestion de la trésorerie ;
  •          Gestion des transferts de richesse et Immobilier familial;
  •          Assurance et Gestion des risques ;
  •          Fondations et Gestion de la philanthropie ;
  •          Gestion des finances personnelles ;
  •          Gestion des informations et des documents.

 

DEUX TYPES DE FAMILY OFFICES 

 

Single Family Office (SFOs) et Multi-Family Offices (MFOs)

 

Les single family offices servent une seule famille fortunée, alors que les multi-family offices opèrent selon les pratiques traditionnelles de la gestion de fortune privée.

Les multi-family offices sont plus nombreux car ils peuvent étendre leurs services et investissements en technologie et en consultants auprès de plusieurs clients fortunés au lieu d'une seule famille. Nombreux sont ceux qui choisissent ce modèle car ils offrent l'avantage de ne pas supporter les frais généraux et la responsabilité de gérer une nouvelle entité financière.

 

Cependant, force est de constater que les SFOs disposent également d'avantages compétitifs :

  • Des services de gestion de fortune intégrés sous une unique structure spécialisée de type boutique ;
  • L'accès à un niveau de service client élevé, provenant d'un personnel expérimenté et professionnel qui se consacre à une base limité de client ;
  • Un contrôle direct de la famille sur les affaires touchant aux finances ;
  • La satisfaction d’être affilié à une organisation dont les buts et valeurs sont alignés avec ceux de la famille ;
  • L'évaluation compréhensible des objectifs financiers ;
  • Des solutions et stratégies adaptées à chaque foyer ;
  • Une gestion proactive des affaires du client ;
  • L'éducation sur les responsabilités liées à la propriété ;
  • La gestion de la continuité à travers les générations et branches de la famille;
  • L'assurance de la confidentialité dans la gestion des affaires financières et personnelles.

 

Avantages majeurs des family offices comparés à la gestion de fortune traditionnelle :

  • Conseils objectifs sur les risques et avantages liés à chaque décision, éclaircissement de la vue d'ensemble du portefeuille, des choix réalisés et leurs impacts sur le long terme ;
  • Conseils sophistiqués sur les investissements et mise en œuvre de structures complexes nécessaires aux besoins des familles fortunées ;
  • Travaillent en collaboration pour développer une solution unique et interdisciplinaire ;
  • Se préoccupent de la gouvernance familiale et de l'éducation de la progéniture (gestion de fortune et préservation du capital) :
  • Prennent soin au jour le jour des demandes et inquiétudes de la famille liées à la gestion de leur fortune ;
  • Procédure de due diligence mieux établie, impliquant souvent des consultants et analystes internes, qui se concentrent essentiellement sur le contrôle des hedge funds et des produits d'investissement alternatifs ;
  • Le mode de rémunération des family offices  garanti encore une objectivité totale dans la mesure où ils se basent sur le total des actifs sous gestion contrairement aux traditionnelles commissions que les banquiers privés reçoivent. Les commissions de ces derniers sont effectivement élevées la première année mais diminuent les années suivantes jusqu'à ne plus rien toucher. Ces derniers sont ainsi plus sensibles et motivés par la commission et le revenu qu'ils peuvent tirer de la transaction. Les family offices chargent suffisamment de frais pour éviter ce biais de sélection ;
  • Les conseillers financiers peuvent prendre de 16 à 24 mois afin de valider la viabilité d’un fonds, accompagner son gérant, comprendre son processus d'investissement, et investir peu de temps après. Le family office prendra 18 à 24 mois juste pour réaliser la due diligence nécessaire et les réunions avec les comités, le processus sera plus long ;
  • Les deux métiers requièrent autant l'un que l'autre de la patience, des efforts et de la ténacité pour construire des relations de long terme avec leur clientèle ;
  • Les conseiller financiers ont sous gestion des niveaux d'actifs inférieurs aux family office, environ 75-100 millions de dollar, contre 250-300 million ou 1 milliard sous gestion pour les seconds.
  • Les family offices sont plus pointilleux, la sélection du hedge funds prendra plus de temps afin de déterminer si ce dernier est parfaitement adapté aux objectifs préétablis.

 

PLACEMENTS MAJORITAIRES

Les placements ayant la faveur des consultants pour familles fortunées sont les hedge funds et la philanthropie.

 

Philanthropie

La popularité de cette forme « d'investissement » auprès des banques privées et des family offices a continué à croître ces dernières années.

 

Selon le petit Larousse, la définition du terme philanthropie est la suivante :

Philanthropie n.f. Fait d'être philanthrope, de se conduire en philanthrope.

Philanthrope n. (gr. philos, ami, et anthrôpos, homme).

1. Personne qui cherche à améliorer le sort de ses semblables par des dons en argent, la fondation ou le soutien des œuvres, etc.

2. Personne qui agit de manière désintéressée, sans rechercher le profit.

 

De plus en plus de gérants, consultants et conseiller financiers, responsables des investissements, souhaitent inclure la performance sociale dans le résultat des portefeuilles de leurs clients.

 

Ils doivent cependant réaliser :

  • La clarification des intentions stratégiques : transferts intergénérationnels, soutien à certaines organisations, réalisation d'impacts suffisamment significatifs et statistiquement évaluables pour les communautés et sociétés ;
  • La sélection des différentes options d'intégration au sein des portefeuilles : concentration et diversification des sources procurant la meilleure approche pour réaliser les objectifs prédéfinis ;
  • La négociation des indicateurs de performance : impossibilitéd'utiliser des standards mesurables et vérifiables des performances pour une cible donnée.

 

Les Hedge funds

Les prévisions de croissance des investissements alternatifs au sein des portefeuilles de family offices ne cessent de conforter leur prédominance. Les family offices sélectionnent ainsi les meilleurs gérants de fonds de hedge funds mais peuvent aussi investir dans plusieurs niches de fonds single. 

(Pour plus d'informations sur les hedge funds, se reporter aux articles précédents).

 

LES TENDANCES

 

Les tendances principales qui alimentent la croissance des family office incluent :

  • La croissance du nombre de classes fortunées, voire ultra fortunées, dans le monde. Dans la plupart des pays développés les plus riches ont accumulés plus d'actifs que les classes moyennes. Dans le même temps, les économies émergentes connaissent des taux de croissance compris entre 4 et 9% (Chine, Brésil, Inde, Russie en tête). Beaucoup d'experts ont remarqué qu'entre 2015 et 2020, la classe sociale supérieure sera plus importante en Chine que la classe moyenne aux Etats-Unis.
  • La rentabilité représente un défi croissant pour les family offices. Comme les populations amassent de plus en plus de richesse, de nombreuses sociétés de gestion de fortune deviennent concurrentes sur la base des coûts et transfèrent une large portion de leurs services sur Internet.
  • Afin de renforcer leur présence une tendance s'est développée depuis quelques années, elle concerne la création de plateformes pour family offices.  Plus les family office s'élargissent,   plus ils ont des besoins complexes et sophistiqués, plus leurs besoins se rapprochent des institutionnels. Ils requièrent ainsi des fournisseurs de services et d'expertises externalisés. Faire appel à ces compétences externes se révèle plus rentable et flexible que de les mettre en place au sein de la structure. En effet, les consultants se différencient au sein de l'industrie à travers leur objectivité, les services spécialisés, le mixe services/produits. Plutôt que se focaliser sur la performance, ils doivent se concentrer sur le niveau de service à apporter à leurs clients.
  • Nouveaux entrants. Devant la difficulté de construire un relationnel fort et durable reposant sur la confiance avec le corps d'expert qui gère les taxes et impositions, le budget, les rapports financiers et la comptabilité, des entreprises se positionnent sur ce marché et utilisent amplement leur réseau dans le but d'aider les family offices à proposer une gamme de services complète. Le marché du family office est en effet hautement compétitif et les ressources marketings disponibles difficiles à trouver. Ils doivent se démarquer des institutions traditionnellement établies et ériger leur propre modèle, appuyer leur développement par un marketing intense, adapté à l'identité et à la culture des fortunes ciblées.
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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 09:42

Ma première approche des Hedge Funds remonte à 2009, en Suisse, j'ai immédiatement été fasciné par l'étendue de cette industrie, ses acteurs et les stratégies déployées. C'est comme si un univers entier se révélait à moi, se rapprochait de mon esprit à contre courant et de la fameuse citation de J.M Keynes « There is nothing so dangerous as a pursuit of a rational policy in an irrational world », étrangement familière au concept d'investissement des hedges funds, à savoir réaliser des performances décorrélées de l'évolution des marchés financiers.

 

Là aussi, nous pourrions rapprocher cette citation des préceptes de Ben Graham et de son brillant successeur Warren Buffet dont l'un des fameux principes d'investissement consiste à « be fearful when others are greedy and greedy when others are fearful » quand il s'apprête à acheter des titres d'entreprise à bon prix dans le but de les détenir sur une longue période.

 

Mais revenons-en aux placements alternatifs pour lesquels je me suis passionné. L'objet de ce blog sera le point d'orgue de toutes les expertises concernant l'industrie des hedge funds et démocratisera le family office aux yeux de l'investisseur et du professionnel.

 

Dédier un blog à cet univers d’investissements devint alors une évidence, et représente un moyen d'échange avec mes contemporains afin de s'imprégner et acquérir toutes les connaissances disponibles à ce sujet, et finalement ne jamais cesser de rester à l’avant garde des investissements alternatifs.

 

Ce blog se veut professionnel et détaillé, destiné aux lecteurs souhaitant acquérir une vision globale de l'industrie des hedge funds et du family office et avoir à disposition les ressources et informations préalables à toute décision d'investissement.

 

Ma préoccupation constante sera de relater les dernières actualités et innovations de cette industrie, ses caractéristiques et les performances que l'on peut en attendre durant les différentes phases cycliques des marchés financiers. Nous explorerons ensemble les diverses facettes d'un secteur en pleine évolution, prodiguant un éclairage précieux, en toute humilité.

 

En vous remerciant de votre attention, je vous souhaite une bonne lecture.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 14:39

Définition 

Les fonds de fonds sont des portefeuilles de hedge funds offrant à l'investisseur une exposition à une large gamme de styles et de stratégies d'investissement alternatif. 

Les fonds de fonds allouent généralement un capital à 15-30 hedge funds pour atteindre une diversification efficace et limiter le risque. Néanmoins, un nombre réduit de fonds peuvent se concentrer sur une stratégie particulière. D'autres auront pour objectif de maximiser les rendements, se sentant moins concernés par la gestion des risques liés aux événements extrêmes des marchés.

 

Stratégies

Les fonds de hedge funds poursuivent différents styles d'investissement avec des caractéristiques rendement/risque spécifiques. Pour évaluer un tel produit alternatif, il est impératif de choisir un style d'investissement correspondant à ses besoins.

 

Quatre classes de stratégies :

 

-        Diversified : ces fonds investissent dans les stratégies Relative Value, Event Driven et Directionnal.

 

-        Focused non-directionnal : la préférence est donnée pour les stratégies Relative Value et Event Driven. L'objectif est d'atteindre des rendements positifs quelque soit l'évolution des marchés.

 

-        Focused directionnal : la stratégie Directionnal base principalement ses pronostiques sur les tendances de prix. Sa performance est corrélée avec ceux des marchés sous-jacents.

 

-        F3 : Les fonds de fonds de hedge funds investissent dans plusieurs fonds de fonds. Les F3 disposent d'une meilleure diversification que les fonds de fonds. Ces fonds peuvent également investir dans des fonds à stratégie unique.

 

 

Hedge Funds ou Fonds de Fonds

Les fonds « single » permettent de générer des rendements absolus mais ils ne correspondent pas à tous les types d’investisseurs. Les leçons de la crise ont encore mis en évidence la complexité des décisions prises par les gérants et celle des stratégies d’investissement. Il est aussi très difficile d’accéder aux meilleurs talents (notamment les fonds fermés) en investissant dans un fonds unique et leur contrôle est compliqué (manque de ressources, de disponibilités, de réglementations).

 

L'objectif d’un portefeuille de fonds de fonds est de limiter significativement le risque de volatilité lié à l'investissement auprès d’un seul gestionnaire. Le gestionnaire allouera les capitaux auprès de plusieurs gérants mettant en œuvre des stratégies uniques ou multiples. L'investisseur a l'avantage de la diversification en termes de gestion et de styles tout en investissant un capital inferieur.

Les fonds de fonds ont des arguments irréfutables depuis qu'ils fournissent aux investisseurs de hedge funds un accès à la gestion expérimentée, une amélioration significative de la liquiditéet une diminution du risque de défaut favorisée par une diversification poussée.

Ils apportent aussi aux investisseurs d’hedge funds un accès à des fonds fermés. Investir dans un hedge funds est généralement réservé aux familles fortunées et demande des investissements de départ très élevés alors que les fonds de fonds ne requièrent que de faibles montants initiaux.

 

L'utilisation de comptes gérés, ou « managed accounts », facilite la liquidité des fonds. Certains peuvent ainsi promettre une liquidité hebdomadaire. Cette liquidité n'a pas seulement un avantage pour la clientèle, elle autorise aussi le fonds à s'adapter rapidement aux conditions de marché,  c’est-à-dire à être réactif.

Les comptes gérés ouvrent droit à une plus grande transparence. En effet, leur fonctionnement est simple et efficace. Ce sont des comptes séparés auprès d'un dépositaire bancaire travaillant en partenariat avec le fonds et autorisant ce dernier à effectuer directement les arbitrages nécessaires. Ce fonctionnement permet une meilleure gestion du risque et lève enfin les barrières de la gestion alternative autour du manque de transparence et de liquidité.

Un système de plateforme permet souvent d’accroître le niveau de transparence et la prise en compte des risques en assurant un audit précis et complet, ou « due diligence », auquel doivent répondre les gestionnaires de fonds.

 

Le track record historique de l’industrie des hedge funds a pour argument d’être très attractif grâce à ses rendements positifs pour des portefeuilles diversifiés cumulant la performance des marchés actions à la protection d’une obligation. Malgré une chute de 20% en 2008, les rendements annualisés des fonds de hedge funds affichent un taux de 8,1% sur la période 1990-2008 contre 2,39% pour le MSCI World et, respectivement, une perte maximale mensuelle de 7,5% et 19%. 

 

 

Le seul bémol qu’on citera concerne la double structure des frais prélevés. En effet, l’investisseur doit non seulement régler des frais au fonds de fonds dans lequel il investit mais aussi payer les frais des fonds dans lesquels le fonds investit. La structure de frais est donc double comparée aux hedge funds et aux fonds de hedge funds. Cela limite d'autant la performance réalisée.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 14:36

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L'extrême contre performance des hedge funds s'est limitée entre les mois de septembre et novembre 2008, contre performance alimentée par la modification des réglementations telle que la limitation de la vente à découvert. Privés de leur boîte à outil, les marges de manœuvre se sont réduites et ont conduit l’industrie à une performance négative de l'ordre de 23,25% en 2008, selon l'indice HFRX Global Hedge Fund. Encore, il s'agira de ne faire aucune généralisation quant aux pertes réalisées, la dispersion de la performance (ou contre performance) étant considérable d'un fonds à l'autre, d'une stratégie à l'autre.

 

Les deux stratégies ayant surperformées les marchés financiers pendant la crise furent des stratégies directionnelles : les Managed Futures au travers des CTA et les Global Macros qui n'eurent pas besoin de contrepartie. 

 

Commodities Trader Advisors

 

Les CTA ont offert l'avantage d'être faiblement corrélés avec les marchés actions et obligations. Ils ont bénéficié d'une approche systématique et d’une forte liquidité dans la sélection des matières premières. Les rendements élevés qu'ils procurent leur a permis de surperformer les marchés financiers en 2008 avec une performance de 18,3% selon l'indice Tremont contre une chute de 44,1% pour le MSCI World.

 

Cependant, il est important de prendre en compte la volatilité importante qu'ils subissent et de prendre en considération les chutes vertigineuses dont ils peuvent faire l'objet sur le court terme. Les investissements minimums significatifs demandés en font des stratégies peu ouvertes et réservées à un cercle restreint d'investisseurs.

 

Finalement, l'ensemble de ces caractéristiques en fait une stratégie particulièrement adaptée aux périodes de chutes et de volatilité élevée des marchés financiers.

 CTA

 

Stratégie Global Macro


L'excellente performance annuelle de la stratégie Global Macro avec 5,6% contre un S&P 500 à -36,99 en 2008, selon l'indice HFRI permet de conclure de son aptitude à rester décorrélé des marchés financiers mais pas uniquement. En effet, cette gestion très flexible faite à partir d’analyses poussées de l’environnement économique s’adapte parfaitement aux contextes de forte volatilité. Sa propension aux instruments les plus liquides du marché a aussi permis à cette stratégie de réaffecter ses actifs sur les marchés les plus prometteurs en plein de cœur de la crise financière. 

 

« La stratégie Global Macro est la seule qui soit à même d'exploiter les dépendances significatives entre les classes d'actifs qui prévalent actuellement sur le marché. De surcroît, elle semble également moins affectée que d'autres par des phénomènes comme les restrictions sur les ventes à découvert, la réduction du crédit fourni par les banques... »

(Guildo Bolliger, codirecteur des investissements d'Olympia Capital Management, tiré de l'article : « Hedge funds » : ces fonds qui ont profité de l'éclatement de la bulle, Les Echos-Gestion d'Actifs, p29, 28 Janvier 2009)

  Global Macro

 

Une autre stratégie est à mentionner notamment pour ses qualités d'adaptation et de transparence, la Long/Short Equity :

 

Stratégie Long/Short Equity


Cette stratégie, adaptable et transparente, fait régulièrement ses preuves depuis 1949. En effet, cette dernière a pour caractéristique d’utiliser des instruments liquides (actions) et donc adaptables aux conditions de marché. Cette flexibilité est l’atout majeur des stratégies ayant surperformées en 2008. Le niveau de transparence est proche de la stratégie long-only qui divulgue les positions prises sur les titres. Il faut considérer cette stratégie comme un substitut du long-only.

La stratégie « long/short equity » est capable de participer aux mouvements haussiers des marchés tout en offrant une protection en période baissière. C’est la raison pour laquelle malgré une chute de 26,4% en 2008 selon l'indice HFRI, elle affichait encore une performance sur dix ans de 10,45% au creux de la vague contre seulement 0,57% pour le MSCI World (indice d'actions monde). Sur la période 1990-2008, son rendement annualisé atteignait les 13.7% contre 2,39% pour le MSCI World. Par conséquent, la modeste utilisation de l'endettement (inférieure à 1) explique en partie cette résistance aux mouvements baissiers des marchés.

 

ls equity

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 14:32

Que sont vraiment les fonds alternatifs?

La compréhension des fonds alternatifs est insuffisante que ce soit au niveau de l'organisation du fonds, des attentes concernant le risque et le rendement ou du mode de fonctionnement des différents styles et stratégies. L'investisseur perçoit ces fonds comme des boites noires ou « black boxes » et néglige l'incidence que cela peut avoir sur le portefeuille global. Une familiarisation progressive et pédagogique avec ces classes d'actifs doit être menée par l'intermédiaire du conseiller financier ou patrimonial mais aussi des institutions réglementaires.

 

Définition des objectifs d'investissement

Il est indispensable pour l'investisseur de poser les bonnes questions afin de connaître la taille des actifs du fonds, la monnaie de référence, les objectifs de rendement, de risque, de diversification du portefeuille, les pertes cumulées depuis la naissance du fonds ou du moins depuis son enregistrement dans un indice mais aussi les pertes maximales autorisées avant la fermeture du fonds, la liquidité et la structures des frais (frais de gestion et de performance).

 

L'ensemble de ces objectifs doit s'articuler autour :

 

·         de la sécurisation des placements contre les retournements des marchés en poursuivant un objectif de décorrélation des marchés traditionnels ;

·          la réalisation d'une rentabilité stable et régulière (objectif de performance de 10 à 12%) ;

·          l'assurance de détenir des positions liquides (hebdomadaire) 

 

Choix de l'allocation par style et instruments financiers

Les phénomènes observés antérieurement ont montré l'importance donnée par les investisseurs à la performance passée : « la décision d'achat ne peut pas se fonder uniquement sur l'évolution du prix du produit dans le passé » (commentaire de la modification de l'OPP 2, art 53, al 1a). Aussi l'investissement par styles et la diversification ne sont pas suffisamment pris en compte dans la constitution du portefeuille.

Les conséquences peuvent être multiples pour l'investisseur telle une diminution de la vue d'ensemble du portefeuille, la perte de contrôle et la mise en œuvre d'une diversification fictive liée à une concentration des risques sur un nombre réduit de stratégies ou de fonds.

 

Encore une fois, le législateur conseille de diversifier les investissements dans les placements alternatifs : « Pour les placements alternatifs, il faut recourir à des placements collectifs diversifiés, des certificats diversifiés ou des produits structurés diversifiés. Un produit est considéré comme diversifié (au sens de cet alinéa) lorsqu'il a plusieurs composantes dont les rendements respectivement les risques dépendent de facteurs différents.

... dans le cas des fonds spéculatifs (« hedge funds ») la majorité des fonds de fonds peuvent être considérés comme diversifiés. »

 

Les fonds alternatifs détiennent de nombreux avantages, notamment de bénéficier de nouvelles sources de rendement, d'une diversification plus large que les placements traditionnels ainsi qu'une meilleure protection contre le risque. Les performances décevantes de 2008 doivent être prises dans un contexte de crise financière d'une intensité rare. Mais n'est-ce pas justement l'objectif des hedge funds, résister aux crises et offrir une alternative ?

 

L'analyse de « cluster »

L'analyse de « cluster » doit permettre d'améliorer la gestion de portefeuille. L'objectif est ici de diversifier le portefeuille par fonds et réduire les risques liés à la société de gestion. Cela revient à gérer les risques opérationnels. Cette gestion ne permet pas forcément de réduire le risque de marché, c'est à dire la volatilité. L'analyse des contributions aux risques ne doit pas seulement s'appliquer aux positions mais également au sein d'un groupe homogène de positions.

 

L’obligation de due diligence

·         Lecture du prospectus relatif au fondsdans lequel on investit

Il s'agit de comprendre les niveaux de risques que l'investissement et les stratégies impliquent, l'horizon de placement envisagé et leur adéquation avec ses objectifs personnels. Dans tous les cas,  plus un rendement est élevé plus son risque inhérent est élevé.

·          Comprendre l’évaluation des actifs de fonds

Les hedge funds investissent dans des titres illiquides difficiles à évaluer. Leur opacité renforce encore cet aspect difficile d'évaluation. Comprendre le processus d'évaluation et vérifier que cette dernière est effectuée par des sources indépendantes est primordial.

·         Vérifier les frais

L'impact des frais sur les rendements est loin d'être négligeable. Les hedge funds font régulièrement payer des frais de gestion aux alentours de 1 et 2% des actifs, plus des frais de performance de 20%. Les frais de performance incitent les gérants à prendre de plus gros risques dans l'espoir de générer des rendements plus importants.

·         Comprendre les limites et contraintes imposées par ces investissements

Le remboursement des parts est un élément important. Il est à considérer avec précautions dans la mesure où les hedge funds peuvent limiter les possibilités de sortie et de remboursement (par exemple 4 par an) ou émettre une période « lock-up » (d'un an ou plus).

 

En ce qui concerne les fonds de fonds, les stratégies de gestion doivent reposer sur une sélection rigoureuse des fonds d'investissement qui ont accompli, sur une durée moyenne de 10 ans, des performances régulières situées entre 10 et 20% par an tout en ayant su résister à la crise financière.

 

Dans tous les cas, l'investisseur devra examiner avec soin ses besoins et attentes avant tout projet d’augmentation ou de réduction de ses actifs dans le fonds. Il s'agira de rester fidèle aux objectifs d’investissements définis initialement lors de des placements et éviter les comportements incontrôlés (retraits dans l’urgence des capitaux fragilisant le fonds et la performance). Plus que dans le bon véhicule d'investissement, il s'agit surtout d'investir dans la bonne stratégie et dans le fonds capable de s'adapter aux fortes fluctuations des marchés.

 

Résumé des critères de sélection

 

L'analyse de la firme (qualité et stabilité) peut s’effectuer par l’intermédiaire des 5 P, développés par Anheilein :

-        Produit : caractéristiques, aptitudes, possibilités d'entrée et de sortie ;

-        Processus : processus d'investissement, gestion du risque ;

-        Personnes : expérience, stabilité, management, intégrité ;

-      Performance : rendements historiques des placements, sources de ces rendements et risques (risques de marché et de gestion) ;

-        Prix : parties fixes et variables, incitations.

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 14:22

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La gestion des risques est un élément phare de l'environnement des hedge funds et doit être prise au sérieux. Bien qu'il est difficile, voire impossible, de suivre un standard en gestion du risque, une évolution constante du processus de gestion est indispensable. L'univers des hedge funds comporte en effet des particularités liées :  

 

·         aux risques opérationnels (sans les primes),

·         aux risques systématiques,

·         aux risques associés à une prime.

 

-        Les risques opérationnels

 

Ils comportent un degré élevé de risques non financiers résultant principalement d'événements extrêmes. Ils comprennent :

 

v     le risque de valorisation,

v      le risque de détournement,

v      le risque de contrepartie,

v      le risque d'erreur,

v      le risque légal,

v      le risque « business »,

v      le risque humain.

 

La gestion des risques opérationnels a subi une évolution rapide et des ajustements ont été réalisé suite à l'affaire Madoff (un cas classique du schéma de Ponzi). L'industrie des hedge funds s'est appuyée sur une nouvelle structure afin de contrôler les risques dévoilés par cette affaire. On observe à présent une division du fonds entre le dépositaire, l'administrateur et la société de gestion. Cependant il faut bien être conscient que le risque de fraude restera toujours présent.

La majorité des hedge funds n'a jamais été très transparent. A cela de bonnes raisons qui tiennent aux stratégies développées et spécifiques à chaque structure, aux risques de marché issus de la diffusion des informations d'acquisition ou de ventes imminentes de titres, ainsi qu'aux risques de restriction des autorités réglementaires. La question sur la fiabilité des rapports et des « tracks records » occupe une place centrale.

 

Les voies permettant d'atténuer les risques opérationnels reposent sur une due diligence opérationnelle solide, des contrôles externalisés et des comptes gérés séparés afin d'accroître la transparence, limiter le risque de fraude et éviter la concentration du portefeuille. Le développement de plateformes multibrokers est destiné à contrer les déficiences connues lors de la crise et favoriser de sorte la liquidité des actifs.

 

-        Les risques systématiques

 

Les hedge funds sont en effet exposés à des risques traditionnels (marché, crédit ...) et des risques alternatifs. Une analyse exhaustive de la sensibilité s'impose obligatoirement pour mieux évaluer ces risques et confirmer les choix de gestion.

Aussi, la sensibilité aux risques alternatifs est plus facile à évaluer grâce à l'avancement de la recherche et au lancement de nouveaux produits de réplication entre autres.

 

Le « stop-loss » est un outil de gestion des risques de plus en plus apprécié dans les stratégies des hedge funds. Cet outil est traditionnellement utilisé sur les plateformes de trading dans le but de limiter les pertes. 

De nouveaux modèles « stop-loss » ont fait leur apparition afin de gérer le risque de sélection. Il permet d'établir des limites “non absolues” liées à la catégorie de risque visée et de bénéficier d'un indicateur enregistrant les pertes cumulées depuis le sommet précédent (le point d'entrée n'étant pas pris en compte). Cet outil a également pour effet positif de placer des ordres de rachat avant l'apparition d'une crise généralisée. Il est à noter que cet outil dispose d'une tolérance normale vis-à-vis de la volatilité du portefeuille.

 

Le développement de nouvelles stratégies s'est aussi progressivement imposé afin d'atténuer le risque de marché. Les stratégies « short » sur le crédit et  « long » sur les matières premières se sont depuis amplement répandues.

 

-        Les risques associés à une prime

 

le risque de liquidité,

le risque de levier,

le risque de complexité,

v   le risque de concentration.

 

L'évaluation des pratiques d'investissement illiquides varie d'un fonds à l'autre. Le risque de liquidité peut être limité par une meilleure adéquation entre actif et passif. L'importance de cette mauvaise allocation a été mise en évidence pendant la crise. On observait alors la conjonction de nombreux facteurs à risque tels que :

 

v      des actifs peu liquides,

v      un levier élevé,

v     des termes de liquidité avantageux pour les fonds (gates, remboursements mensuels ou trimestriels avec un préavis de 30 à 90 jours, lock-up et suspensions),

v      un portefeuille concentré sur un nombre réduit de titres.

 

Différentes solutions ont pour objectif de limiter les risques de liquidité. Il s'agit de contrôler la cohérence entre la liquidité offerte par le fonds et celle des sous-jacents (investissements privés dans des micro et petites capitalisations, de produits dérivés exotiques, CDO, CDS, ABS, et des actifs se focalisant sur les pays émergents).  Ce contrôle peut être effectué grâce une fois de plus à l'utilisation de comptes gérés séparés qui permettent une vérification plus facile des estimations et des restrictions d'investissement.

 

La crise a changé la donne et apporté de nouveaux outils de gestion du risque devant accoître la transparence des fonds et permettre des améliorations à la fois qualitatives et quantitatives.

 

 

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